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Bui blog
10 février 2011

Ce fut, comment dire, une sorte de KO debout

Ce fut, comment dire, une sorte de KO debout. Oui, c'est ça, un KO debout en quelque sorte. Je me suis réveillée, comme la belle au bois dormant, j'ai regardé autour de moi, j'ai pensé : oh mondieu que fais-je donc là ? J'ai dormi longtemps je crois bien, il faudrait compter en années. J'ai été kidnappée, certainement. Je ne peux pas croire avoir fait ça de mon plein gré, non. Ou bien peut-être, une sorte de secte, quelque chose comme un mouvement sectaire, une oppression mentale, un truc incroyable. Quand je me suis réveillée, j'ai contemplé le désastre, cette médiocrité insane, inimaginable, oui vraiment, et j'ai décidé que non, je ne pouvais me laisser corrompre par cette auge à cochons, cette fange mélodieuse peuplée de petits bonshommes déhérités par la nature, mais doit'on se laisser aller à la compassion envers les démunis de la vertu, les désaffectés de la morale, certes non. Qu'ils croupissent, qu'ils croupissent donc. Contempler le vide est vertigineux, c'est cela sans doute, ce vertige, qui m'a saisie. Je suis revenue à de meilleurs sentiments envers moi-même, dieu me garde de retomber dans le ruisseau. Il semble que j'avais oublié jusqu'à ma vie, et les qualités indéniables qui sont les miennes,c'est dire la force de l'assujetissement,la force de persuasion qu'il aura fallu pour me faire prendre du plomb pour de l'or. Alors que ce n'est que du vil plomb, et pas de la première qualité, force est de constater. Des miséreux sur la nef naufragée du no-man's land intellectuel, un repaire de nigauds et de nigaudes dont le diable lui-même ne saurait que faire. Vade retro. Eructer, salir, saccager, le petit bréviaire du sous-con qui s'ignore, se croit potentiellement vainqueur de quelque chose un jour peut-être alors que non jamais ne sera. C'est déjà fini avant d'avoir commencé, si c'est pas ballot, les CSP+++ en déshérence, ben oui, la médiocrité ça se paye, mais ça rapporte, aussi. La ferme célébrités, mais sans les célébrités. TF1, quoi. Ca te plaît, ça, j'ai rebaptisé ton truc je l'appelle TF1, maintenant tu pourras dire, j'ai un business, tu ouas TF1, ben c'est pareil mais pire. Puis j'attend, tu sais, je suis patiente, patiente. Mais tu sais, ça. Oui. La chute de la maison Usher, y a un intrus mais tu trouveras.Yes.Puis tu peux rien faire. ET ça me fait han han. Je suis d'humeur folâtre, et c'est heureux. J'ai toujours chié sur les idoles,  auquelles bien sûr je reconnais la qualité de , sinon comment veux-tu.

Revenons à mes moutons, pendant que les fascistes trous du fion qui aiment tant la france, ses paysans subventionnés, ses marins subventionnés, ses travailleurs de la terre et de la mer, mais n'aiment pas les bougnoules, ces envahisseurs de rues du vendredi, pendant que ces sales fachos donc, glorifient les ordures subventionnées qui profitent des mesures protectionnistes de Bruxelles et de l'exploitation des ressources de l'Afrique pour s'enrichir sur la mort économique des africains, et la mort tout court des migrants , pendant ce temps-là FRONTEX veille. ILS SONT PARTOUT.

Dormez tranquilles, Parisiens, etc etc...Ca c'est de la citation, et cinématographicoculturelle et je m'y connais. Faudra que je t'en parle un jour, de cette culture là à moi que j'ai ( eu ).

Je suis d'une humeur, ça fait peur. C'est que je n'aime pas être déçue, j'en veux toujours aux décevants, comme dit l'autre, manquerait plus que ça qu'on aime tout le monde. Tu vois, je suis. Du verbe suivre.



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