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Bui blog
14 mars 2011

Verdict

Or donc, aujourd'hui, non hier, j'ai eu le plaisir l'honneur et l'avantage de rencontrer le propriétaire de la littérature, rien de moins. Oui, vous avez bien lu, le propriétaire de la littérature. Il sévit sur un site, un site. Il connaît la vérité de la littérature, oui. Il pense que je me fous de la gueule de la littérature, il s'agit donc à proprement parler d'un con. Il détient la VERITE de la littérature, il rend des jugements, il donne des notes, j'ai eu zéro, comme à l'école.

Cependant, comme c'est étrange, il a formellement refusé d'expliquer cette note. Pas un mot sur le pourquoi du comment, il pense qu'une telle nullité que la mienne rend toute argumentation stérile. Rien de moins. Il faudrait, je pense, le pendre. J'ai lu ses textes, une écriture anodine et banale apprise sans aucun doute à la fac du coin, un outrage à la littérature une trahison qui dégoûte de lire, un abandon, une veulerie. Il s'agit donc ni plus ni moins du procureur de la République des Lettres, celui qui distribue la règle, le règlement, le dogme et la sentence. Petite précision, utile : en cas de rébellion, de simple tentative de discussion, vous êtes immédiatement banni du site, vous ne pouvez donc plus répondre à votre accusateur, le procureur, ni assurer votre défense, un tribunal d'exception, comme on n'en voit que dans les dictatures. La Dictature des Lettres, voila cet endroit, que je ne nommerai pas, ce serait lui faire trop d'honneur.

C'est donc avec un plaisir infini que je continuerai d'écrire, avec la même exigence et le même bonheur, sans me laisser perturber outre mesure par les petits macs (merci) qui traînent l'écriture dans le caniveau de leur arrogance recuite, ces jean-foutres obscurs dont personne ne connaît, qui se branlent l'ego sur leurs claviers en distribuant à autrui bons et mauvais points, sans daigner fournir le moindre début d'explication à leurs verdicts. Ils ne sont pas nombreux, ça rassure. On les emmerde, c'est rassurant. Ces gens existent, et ça, toutefois, ça fait peur, monsieur l'agent.

Et. Pour savoir de quoi il s'agit, j'aime la vérité, voici une phrase du texte, petit texte, soumis par moi au Tribunal des Lettres :

" les mots sanglent l'espoir sur la civière du regret négocient la solitude au prix des larmes ".

Le tribunal peut siéger, la session est ouverte, messieurs les juges, jugez.


 

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Commentaires
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"ZÉRO": peut mieux faire..
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"ZÉRO": peut mieux faire !!!
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