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Bui blog
15 mars 2011

The Moody Blues - Nights In White Satin

il faut narrer  définir au lecteur ce qui lui manque ce qu'il n'aura jamais ce qu'il ne sera jamais lui montrer l'évasion l'écriture est comme le paradis un endroit inaccessible qui te fait espérer une issue. Une trahison de l'humain les auteurs sont des prêtres l'écriture une religion une secte des gourous des adeptes des ateliers montrer éduquer édicter exclure dresser l'écriture se dresse dressage pourvu que rien ne change, constat : rien ne change en effet


envie de vomir décompensation évidemment

se balancer sur nights in white satin le bon rythme le bon rythme juste ce qu'il faut pour ne pas tomber de la chaise

avant arrière se bercer

j'ai les yeux si verts quand je pleur

une merveille une adéquation optimiste une adaptation performante

ne pas mourir pas encore ne pas faillir

elle est là dans mon cou

elle a grossi

combien de temps un an moins

immobile

en boucle les moody blues a l'endroit à l"envers

do

le bon rythme

comme baiser

sur tes jambes le couteau la porte l'enfant
entre l'armoire et le mur cachée
seule la cour l'homme
j'ai oublié
la suite
soleil

Des testicules épilés, voila ce que le tableau représentait, elle passa à autre chose, il était temps d'en finir.

 

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Commentaires
B
Je suis désolée, j'ai relu le texte, il est parfaitement compréhensible, sujet verbe complément pour la plupart des phrases. Par conséquent, tu ne sais pas lire, ou plutôt, tu ne veux pas. Mes phrases ne sont pas hermétiques, non. Disons que mon écriture requiert une certaine concentration, davantage que pour lire " chérie emmène-moi danser ce soir ", chez Baldaquin, la collection qui va bien. Disons que ça nécessite un minimum, tout petit minimum <br /> d'effort, et puis quoi ? Le mot juste, il suffit de cliquer sur le dico des synonymes pour le choper, c'est pas sorcier. La mode littéraire, je m'en tape le coquillard, je connais pas et je m'en fous. J'écris comme ça depuis le début, ça me correspond, c'est mon écriture celle qui sort de mon cerveau. Ce n'est pas une posture, <br /> j'entend. Il n'y a pas de volonté d'hermétisme, non plus. Le mot juste, tu me parles de la forme et pas du fond, il y a des mots justes qui accompagnent des fonds chiants, des trucs vus et revus, rien de nouveau sous le soleil.A cause de ça, je ne lis plus français depuis 15 ans, je lis anglo-saxon, les français me saoulent. Et puis bon, le classicisme que tu revendiques, ça mène à quoi ? A quelle émotion ? Moi j'aime quand c'est beau, je m'en fous que ça parte dans tous les sens, ou que le rythme compense l'absence de logique, bref, mon cher, nous n'avons pas les mêmes goûts, mais je te dénie la possession de la vérité de la littérature, ça ouiche. Et merci pour ton effort, vraiment.
R
Mettre toute son âme dans une oeuvre, y travailler dur ne suffit pas à lui donner du prix aux yeux des autres, les "spectateurs" qui n'ont rien à gagner ni à perdre à rester sincères devant l'oeuvre. Celle-ci les touche ou ne les touche pas, en dehors de toute vanité.<br /> <br /> Un cuisinier peut mettre du coeur à confectionner un plat, travailler âprement aux fourneaux afin de faire plaisir à ses convives, si le mets est raté il déplaira fatalement, indépendamment des états d'âme du cuisinier.<br /> <br /> Vous me demandez des arguments à propos du zéro que je vous ai adressé pour le texte lu sur le "FORUM BLEU", les voici : <br /> <br /> Il est facile et malhonnête d'aligner des phrases hermétiques qui séduiront des imbéciles et autres esprits faibles auto suggestionnés par ces artifices avant-gardistes, bien plus difficile et sincère est de construire un texte structuré, ordonné avec art, intelligible. N'importe quel imposteur, voire n'importe quel cancre, peut très aisément jouer à l'artiste incompris en employant ce procédé hérité de ces rigolos de dadaïstes.<br /> <br /> Ma définition personnelle et izarrienne de la littérature pourrait se résumer à ceci : "TROUVER LE MOT JUSTE."<br /> <br /> Votre texte était une imposture verbeuse déstructurée. Je sais, c'est à la mode de faire exploser les normes, de piétiner l'académisme, de rompre l'harmonie sacrée au nom de prétendues nouvelles vérités esthétiques qui durent ce que durent les saisons parisiennes...<br /> <br /> Mais IZARRA ne mange pas de ce pain frelaté.<br /> <br /> Pour me séduire monsieur, ou madame, il faut se mettre à ma portée.<br /> <br /> Ma plus grande vertu littéraire, c'est l'honnêteté.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRA
B
Je connais votre blog, cher Izarra, j'aime lire et j'ai pris la peine de. Il brille par sa ternitude, il dégoûte de la littérature telle que je l'entend, celle qui fait rire, qui fait pleurer, qui fait l'amour, qui fait trembler qui fait mal. <br /> Non, vous ne détenez pas la vérité de la littérature, ni vous ni personne, vous êtes un ennemi de la littérature que vous enfermez dans le carcan de l'habitude et de l'ennui.<br /> Non, mon texte n'est pas vacuitaire, il est défectueux, mais j'y ai mis mon âme, et beaucoup de travail, et mon âme n'est pas vacuite, non.<br /> Vous par contre êtes outrecuit dans la suffisance, qui refusez de justifier vos sentences mortelles. Bien à vous.
R
Si je comprends bien, êtes-vous l'auteur de cet article ? Si oui, quelle mauvaise foi ! <br /> <br /> Je n'ai banni personne de la discussion ! Peut-être avez-vous été, comme moi hier soir, banni du FORUM BLEU ? En ce cas sachez que je ne suis nullement responsable de la chose. <br /> <br /> Quelle mauvaise foi disais-je, et quel manque de courage (ou faux respect) puisque vous ne me citez pas dans votre article. Or j'assume parfaitement mon statut de juge et défenseur de la littérature !<br /> <br /> Quant au texte que vous aviez posté sur le "FORUM BLEU", dont j'ai oublié et le titre et le contenu, et que j'ai pourfendu d'un zéro accusateur bien mérité tant il brillait par sa vacuité, il représente à mes yeux l'anti littérature par excellence.<br /> <br /> Oui, je détiens non pas la littérature (j'ai omis hier de reprendre vos termes exacts dans ma réponse) mais la vérité de la littérature.<br /> <br /> Mon blog principal -et non mon site- est celui-ci : http://izarralune.blogspot.com/<br /> <br /> Il me semble que vous n'aviez pas toutes les informations en votre possession à moi sujet, et même peut-être de fausses...<br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRA
B
Il faut porter le regard salace jusqu’à dans la glace, il faut contraindre l’oeil à devenir aveugle. Ecriture ce n’est pas pour ton deuil que je veille. Deux verres de vin, un arc-en-ciel et la terre s’envole. <br /> Des mensonges baudruches, des acraties pulpeuses et conceptuelles, des mirontons fantomatiques, des tricheries volumineuses se fouettent dans un saladier d’ébène. La voix est rauque, l’haleine est mi-raisin, mi-lumière : il pleut des matelas, nos sommiers s’escaladent à coups de langue. <br /> La mort est peinte sous les pas de la fatalité. Les hommes passent avec leur vie en carriole, et puis le cheval blêmit, les rennes s’endurcissent, le harnais se défait des mâchoires. Enfant, la clepsydre tenait toute la place. L’eau était fraîche et l’objet dépassait des poches. <br /> Je ne sais pas dessiner. Les mots parlent pour moi des histoires cracheuses comme des serpents. Il faudrait le bitume des centrales atomiques pour contenir la fusion délirante qui s’échauffe. <br /> Des bombes jouent au feu d’artifice. L’artefact est coincé dans la gorge du temps. Je ne sais pas cloner, non plus. <br /> Le simbéou n’est plus là et la manade s’effiloche. A la tête du jour un collier de miracle attend le crépuscule. <br /> Les mots, le mot, dans une perspective aléatoire pissent du désarroi sur le fleuve des avanies. <br /> Allo ? Allo ? Tu es là ?<br /> L’histoire n’a pas de verbe et les virgules sont des chasses à cour. <br /> Le mot est une intrusion.
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