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Bui blog
24 avril 2011

APACHE 65

réduire la fracture du temps l'instant agenouillé à l'archet du silence le corps lapé de désir au gré accru de l'impatience l'envergure déployée ce qui chante à mes rives et gazouille à ma couche il est zéro heure et quelque chose qui tient debout vaguer de berges en berges aux tempes de l'oubli les chevilles croisées haut sous les cuisses le satin salace la cadence à l'audace dore l'eau pâle des genoux et le mal dans le cou et les stances et j'oublierai jusqu'à son nombre  finesse de l'exécution nous préférons la robustesse au robusta un snobisme de brindille le trèfle moqueur de la dérouille plus jamais il ne pleut car la terre trembla dans le vide nous laissant seuls en désarroi nous souviendront trop tard les indices l'aveuglement sis sur un banc tel un clochard les enfants jouaient trop près du fleuve il faisait chaud où va l' oiseau qui chante lanternes dépucelant la nuit je ne dors plus ou si tard et le matin accoste caravelle chargée de souvenirs imprudents demain c'est déjà hier quand la mémoire pèse au détail le solde des pluriels les traces des autres dieux autres que toi autre que moi apache-moi il faut des joies et du plaisir un jour efface les autres jours quand il jette l'ancre au singulier à la douleur qui nous braconne dans la couleur où l'on pardonne


 

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