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Bui blog
7 juillet 2011

2 juillet

Allez. 2 juillet, un début d'été à ce qu'il paraît. Bof. Déconnecté des réalités tronquées de ce monde, plus rien ne se signale à l'attention, le rythme change et s'assouplit, les nuits deviennent doubles ou moitiés, tu apprends que le temps social t'es injecté par le biais des chronos radio-télévisuels, une laisse à ton cou, what else. Se dégageant du chronomètre le temps disparaît. Aujourd'hui j'ai 20 ans, je te défie de contrarier l'assertion. Je maîtrise le monde je le lui rend bien. Disparue la cacophonie imperméable des ondes laisse derrière elle une traîne enchantée qui commence par hier et finit par plus rien. Achevant le temps libéré des menottes grostesques des montres voici venu le moment de la multiplication des secondes, minutes, heures, jours singeant les nuits et nuits fraîches à la joue du matin. Réparée ma douche pulse l'eau douce giclant fort sur mes épaules et plus bas. Comment vivre sans la présence imposée des clones puritains, un esprit sain dans un corps sain quelque chose d'Hitler n'était l'uniforme tranquille et doucereux de petit-bougeois emmanché de vertu. Le manche dans le cul. Le dos raide parce-qu'à tant se baisser pour recevoir l'hommage vibrant des balais la colonne durcit en escarres symboliques, devient escadron de vertèbres des reins jusqu'à la nuque. Foin des suceuses-lécheuses, préférons les vertiges intrépides des gamins féroces élevés à l'eau-de-vie. Eau-de-feu pour reprendre cette terminologie typique d'un Ouest sauvage qui n'existe que dans ma tête et nulle part ailleurs je suis ce cheval indompté qui court dans la plaine and so on. Rien de nouveau mais cette volonté farouche d'arracher encore un moment de vérité à la clameur totalitaire du mensonge.


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