Sarrazin, Reyes, le jour, et la nuit
"La littérature (...) se venge de ceux
qui ne prennent pas le risque
de toucher les limites "
Rafael Chirbes
M'est venue l'envie de rappeller l'oeuvre d' Albertine Sarrazin (17 septembre 1937, Alger – 10 juillet 1967, Montpellier) , très curieusement après avoir lu le blog de Alina Reyes, autrement nommée ( par moi ) : mamain putan, tant Reyes me fout la gerbe et tant Sarrazin, qui fut putain et pas maman, m'inspire le respect.
J'ai lu il y a longtemps les 3 livres de Sarrazin, l'Astragale, la Cavale et la Traversière, qui ont contribué à mon amour des écrivants. J'aime ce mot, écrivants, qui va mieux à l'écriture que celui d' écrivains, allez comprendre. Les écrivants me font aimer la littérature, les écrivains aussi parfois, mais parfois m'en éloigneraient si je me laissais faire, tant certains sont, pouah.
Albertine Sarrazin, écrivain majeur, morte à 29 ans des suites d'une opération pour cause d'incompétence meurtrière, dont l'oeuvre ressort de la citation ci-dessus de Rafael Chirbes, et c'est un honneur que de la lire, il faut la lire, pour ne pas l'oublier, pour ne pas que l'on s'oublie dans la pseudo-littérature qui pue la merde et la défaite.
Cette photo vient d'ici :http://www.daredart.fr/
extraite de ce spectacle hommage à Albertine Sarrazin :
Alors, mon propos était d'établir la distinction entre les femmes qui écrivent avec leurs tripes, c'est à dire qui écrivent, et celles qui font semblant, entre celles qui se présentent debout à la porte du monde et les autres, empalées sur les deux pieux qui trouent les femmes depuis toujours : la maman versus la putain, quand bien même elles s'en dédouanent (croient-elles) habilement (croient-elles).
Ainsi, Reyes qui écrit pour l'essentiel et principalement des nouvelles érotiques, sorte de littérature baldaquin servant une nouvelle niche du marché très juteux (lol) du sexe marchand, se positionne très finement comme une maman qui n'est (donc) pas une putain. Comment sait-on qu'elle est une maman ? Parce-qu'elle nous le fait savoir sans relâche. Elle a 4 fils, 2 premiers fils et 2 derniers fils, soit deux paires de fils, ceci étant également message d'intimidation destiné à ceux qu'elle nomme au gré des nombreux commentaires qu'elle laisse sur des blogs : les "pauvres hommes". Car en effet, sachez-le, Reyes-la-maman a élevé et élève encore des petits hommes, de sorte que méfiez-vous, elle connaît les hommes de leur naissance à l'âge adulte, on ne la lui fera pas, donc.
Voici une déclaration de Reyes, dont la naïveté le dispute à l'idiotie :
Alina Reyes : entretien
12 juin 2006
http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2006/06/28/alina-reyes-entretien.html
ou comment se flinguer en direct, autrement qualifiable d'aveu. Eh oui,
la littérature branlatoire marche et rapporte, qui en doute encore ?
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Madame Reyes qui est dotée d'un DEA de littérature , arf, ne fait pas dans la
dentelle s'agissant
de la cohérence de sa pensée, en voici un exemple frappant, parmi d'autres:
LUMIERES : Sarkozy insiste sur l’utilité de la religion face à la mort...
de : Alina Reyes
mardi 18 janvier 2005 - 17h53
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article12033
Et voici ce que nous présente Reyes ce jour dans son blog , 6 ans ont passé :
http://amainsnues.hautetfort.com/index-1.html
et pourquoi me vient en tête ici et maintenant le mot : sincérité ? Oui, pourquoi ?
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et bien sûr la cerise on the cake, parce-qu'on aime bien savoir où ça veut en venir :
Alina Reyes : entretien
12 juin 2006
http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2006/06/28/alina-reyes-entretien.html
Mamain putan ignore semble-t-il la sensualité musulmane, dont probablement nous
aurions à prendre leçon, par contre,
elle n'ignore rien de la définition du mot " amalgame " , ce qui lui permet de lier
en une seule gerbe islam et islamisme,
vieille antienne des réacs dégueulatoires de l'occident mal-famé, en l'occurence
très mal-femmé.
Quant au désir féminin, qu'en connaît maman Reyes, hormis ses petits
fantasmes de papier-cul, elle qui dit " la main qui écrit est la main qui branle",
quand on pourrait lui rétorquer : mais la main qui tient ton petit livre léger de peu de
pages-tenable-donc-d'une-seule-main n'est pas la main qui se branle dessus.
Dernier hommage aux qualités d'écrivain érotissimo de Reyes, nous nous souviendrons
longtemps de ceci, du sexe des hommes,
sapin de noël dont il faut mériter les boules, ce genre de chose.
Pour ma part, mais je ne suis pas écrivain,
j'écris que le sexe des femmes est une crèche dans laquelle placer son santon
doit se mériter. Lool.
Pour se laver de toute cette sous-littérature à l'eau de chose, il est urgent
de re-découvrir,
si ce n'est déjà fait,
la littérature d'Albertine Sarrazin, ces livres-là vous grandissent.