28 novembre 2011
One Man Show Show
Je lis les blancs autour des mots, les lignes absentes,
les actes manquant faisant mentir les mots.
Je lis le film, le début et la fin. Le scénario.
Tant d'années devant des écrans, écriture image/son. Construction du sens.
Deviennent transparents : les mots imprimés, les mots absents, les actes absents. L'incohérence.
Terrible, la lecture des actes absents faisant mentir les mots.
Lisant les actes dans les mots, sans les mots, la réalité du mensonge.
Lire la réalité n'est pas lire, c'est autre chose qui n'a pas de nom, s'appelle dieu, pieu, mieu,
c'est remplacer l'auteur, disparition de la distance par quoi l'humanité s'effondre. Car elle s'effondre, à ce point là précis.
Terrible, de lire comme ça. L' Homme transparent. L'Humanité défroquée.
On préfèrerait être aveugle. On préfèrerait ne plus jamais lire. On voudrait se crever les yeux.
One Man Show Show.
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