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Bui blog
11 janvier 2012

Rab de coquillettes vise ta mine

 

Ces temps-ci la poésie-qui-n'existe-plus est le fait d'arme de certains notables de la classe moyenne bourgeoise supérieure, veuillez noter, s'il vous plaît, moyenne supérieure. 

Ces personnes, habituer dans leur vie quotidienne à une certaine déférence, voire une déférance certaine, se piquent de versification quand ce n'est de prose aléatoire décrivant à l'envi comme la vie est difficile entre la pelouse le jardin la plage la piscine la raie au port et tous ces maléfices qui transformant le quotidien en souffrance morale mandent d'urgence l'écriture sous peine de succomber à des pressions de larmes et contusions de l'âme coups au coeur et sanglots longs. Flon flon. 

Il est notable ( lol ) de constater que le prolétaire écrit rarement, ou que s'il, nul n'en sait rien. 

De là à penser que l'écriture, et sujet qui nous occupe ici, la poésie, n'est affaire que de classe dominatriste dominant économiquement et socialement mais ne s'en satisfaisant pas et soucieuse égalament et par ailleurs de distraire/cultiver/instruire/instrumenter ? la sou-classe prolétarienne, le pas est court et vite franchi pour peu que l'on s'en donnaât la peine. Ouf. Cette phrase était extra-ordinairement longue je l'ai pourtant portée à bout d e bras sans faillir d'un seul coup d'un.

De làà imaginer que la, même si relative, confortable aisance matérielle de ces gens-là influe sur leur manière de con cevoir l'écriture, il n'y a qu'un autre pas que vaillamment je franchis derechef. 

De quoi donc peuvent nous entretenir ces citoyens modèles de la réussite par le travail, ces serviteurs sans états-d'âme de l'horreur capitaliste d'état qui permet à certain de dormir bien au chaud dans leurs petits lits douillets quand d'aucuns tremblent de froid et de faim sur les trottoirs bordant leurs joyeuses villas mon-plaisir sur mer ?

 De la difficulté d'être, de la difficulté d e n'être pas, de l'amour la vie la mort ces sentiments si beaux qui font vendre tant de livres ? ceux-là que les professionnels du LIVRE se sont battu bec et ongles pour que le prix n'en augmente pas, tant il est vrai que le LIVRE est indispensable quand la nourriture et le logment ne sont qu'utiles ?

Sans doute. Dotés, pour notre palisir, d'une éducation de bon augure, de manières raffinées, de cette componction propre aux propres à rien qui ne vivent grassement que parce-que d'autres meurent pour eux, richement dotés, donc, voilà que ces esthètes raffinés, ces raffinés esthètes pardon j'm'excuse, nous font la grâce de bien vouloir condescendre à nous émerveiller de leur verbiage écrituresque. 

C'est zoli en zénéral, tout plein de chemins boisés, sentiments délicats, bords de mer ravissants peuplés de ciel bleus uni vers le grend tout qui nous immonde, sentiments d'une délicatesse de Saxe, porcelaineuse si gracile qu'un battement de cil à HCMville fait exploser en vol le grand oiseau blanc celui tu sais qui convoyait l'Homme de sa vie vers les bras enfin libres et épilés de frais d'une dulcinée si longtemps désirée qu'elle en est fléchie, comme les cours d ebourse à Tokio vers 7 h du mat bref je m'égare.

Ainsi donc, les privilégiés de notre société inégalitaire viennent nous conter les fleurettes qu'ils mettent sur notre compte, les paradis que nous ne verront jamais, les vacances que nous ne prendront jamais les voyages que nous ne feront jamais les avions que nous ne prendrons pas nous mettant sous le nez le paradis des malfrats quand nous vivons chez les rats d'end'sous les canifs-veaux.

De sorte que nous voyons bienici que toute littératire générée par ces conscrits/collabos du grand capital ne peut décemment s"assimiler qu'à l'émission du dimanche après-midi-sur-frnace-2- de Michel Drücker, le tonton de l'autre.

Un divertissement destiné à détournner notre attention, et le croyons-nous, assez souvent rémiunéré par l'état et son ministète de la cul ture aux ficelles subventionnées. 

Ces bourgeois ont pourtant les moyens de vivre. Pourquoi on leur donne le RSE en sus ? ( revenu subventionné  des écriteaux ), au moment même où les budgets sociaux sont restreints, quel est c emanque ignoble de solidarité dont fait preuve le mond edu livre dans son ensemble, signnat par là c equ'il est vraiment ?

J'ATTENDS que des écritants dignes d'exister s'insurgent et demandent l'augmentation d ela TVA sur les livres, comme sur la nourriture. 

Manifestez, vous qui prétendez nous éclairer le chemin lumineux, montrez que vous zêtes autres chose que des petites merdes vulgaires nanties se haussant du col pour s'attribuer une misérable existence supplémantée, comme le rab de coquillettes à la cantine, comme la gélule de vis ta mine au p'ti dèj;

La vivacerie rab-de-coquillettes, elle est pas mal celle-là, nan ? Un petit clin d'oeil à coquille, pour les connaisseurs, un eptir clin d'oeil à rab, pour les islamophobes, et so long.

La gélule de vis ta mine, pas mal non plus, quoique tiens je vais fer vise ta mine, présupposition induisant l'absorption immédiate de vis ta mine c.

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Image trouvée sur : la boîte verte

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