Police, fascisme
Il y a aujourd'hui en france ces policiers condamnés par le tribunal de Bobigny pour avoir menti, falsifiant un rapport de police pour faire porter à un quidam la responsabilité d'avoir percuté un policier avec sa voiture, quand c'est une voiture de flic qui l'a blessé. Au-delà de la lâcheté de ces individus, incapables d'assumer leurs actes, il y a une extrème malveillance à accuser un innocent d'un acte qui aurait pu lui coûter très cher devant un tribunal, de la prison peut-être.
Le syndicat de flics Alliance se déclare écoeuré de la condamnation.
Le syndicat Synergie officiers en fait autant, stigmatisant le tribunal de Bobigny qualifié de " pépinière du syndicat de la magistrature", s'offusquant de la condamnation de policiers ! quand ce même tribunal " passerait son temps à relâcher des braqueurs ", dixit.
On voit bien la dérive de la police et de ses syndicats, qui défendent l'indéfendable, perdant ainsi toute crédibilité. La police, aujourd'hui, par la voix de ses syndicats, se déclare tout bonnement au-dessus des lois, dans une zone de non-droit,une zone grise où tout lui serait permis, les brebis galeuses en tête du troupeau, le début du fascisme.