La fête à Mémère
29 Mai 2010
Je lis les silences entre les mots et je me demande où sont les mots qui manquent . Celui qui m'obligera à courber le dos n'est pas né et ne naîtra jamais, c'est une certitude. La liberté se paye cher, sa race. J'ai toute une gamme de vocabulaire, très étendue, toute en charme et distinction quand je veux bien, et très grossière quand j'ai envie, j'ai envie assez souvent. Me font bien rire les névrosés pas réglés qui projettent sur moi leur caca. C'est triste aussi quand c'est déjà vieux et ça ne sait pas. Je suis jeune, moi, j'aime pas les vieux quand ils sont vieillots, vieillards donneurs de leçons quand tu mates leur vie putain c'est pas grand chose de glorieux ça intolère à tout va certains portent des étiquettes accrochées au fion : attenssion, intello en vue, accrochez vos ceintures. C'est là où ça commence à tanguer, quand tu te prends leur pensée force9, leurs neurones en rafale dans la gueule, ça secoue. Réflexion faite, quand j'observe la réalité du monde, pour ne pas parler de celle de notre beau pays pourri, force est de constater que les intellos nous baisent : plus ça va, pire c'est. De là à penser qu'ils sont complices, le chemin est court de leurs beaux discours à la vraie vérité : les intellos prennent les autres pour des cons. Moi aussi, j'intellecte. Et je rigole dans le caniveau, mémère. Et j'insole. Et j'invente des mots qui sont beaux. C'est simple, la vie, putain, c'est pas compliqué.