Guantanamo-sur-mer suite 81

Or donc nous serions quelque chose comme le 12 Août et c'est la première journée de beau beau temps à Guantanamo-sur-mer. Je devrais être en route vers chez moi au moment où j'écris ça dans ce web café sympa où je suis, tenu par des chinois, une vraie merveille, le problème à Guantanamo-sur-mer c'est que quand tu vois ton moyen de transport te passer sous le nez, parce-que tu as la tête ailleurs, c'est 2h30 minimum pour le suivant. C'est long c'est long, c'est trop long, c'est une atteinte à la liberté d'aller et venir, mais ici ce n'est pas la France, non, c'est l'Europe subventionnante des régions puantes de velléités d'autonomie, parce-que chez ces gens-là, Monsieur, un pays c'est encore trop grand, il leur faut une région, un territoire, quelque chose de mesquin qui leur ressemble. Je suis très en colère, là, il faut que je me défoule, ils vont en prendre pour leur grade les Guantanamiens.

Le Guantanamien n'aime pas la France, non, trop français, trop d'impôts. Le Guantanamien n'aime pas les impôts, mais aime les subventions, toutes les subventions, c'est si bon les subventions, ça paye le 4X4 de madame, celui qu'elle va chercher les enfants à l'école avec, et aussi le vison de madame, celui de tous les 10ans sinon elle te quitte. A une époque dont on se souvient encore, Shoah Shoah Shoah, certains Guantanamiens particulièrement déterminés avaient trouvé intelligent du point de vue stratégique de passer un deal avec l'ennemi. Comprendre nos ennemis les nazis. Au cas où nos ennemis les nazis avaient gagné cette guerre qu'ils ont perdue, les Guatanamiens en question auraient obtenu leur indépendance, en échange de cette collaboration active et déterminée qu'ils apportèrent à l'occupant. Il fait dire que le Guantanamien a la facheuse tendance a aimer ce qui est plutôt blanc, plutôt catho, plutôt friqué, plutôt de droite même si dans un élan de stratégie financière et politique particulièrement retors on a vu certains patrons Guantanamiens affiliés à la CGT, c'est dire que la limite de l'indécence est un concept totalement inconnu en terre Guantanamienne.

Peut-être c'est de se baigner dans cette mer de gris qui leur a blasté les neurones, ou juste leur pure saloperie génétiquement répandue là là et là, il faut dire que chez ces gens-là, Monsieur, on aime se marier entre soi, préserver la pureté de la race, en quelque sorte, et plus sûrement préserver l'intégrité du patrimoine, mieux vaut un tien que deux tu l'auras.

Il fait chaud, putain.

Petit lexique guantanamien :

Dans ce langage très particulier mais révélateur comme toujours des us et coutumes locales et du sens éveillé des relations humaines, arabe , musulman, pas franchement blanc etc se dit : bougnoule. Dans le même ordre d'idée, noir parlant d'un être humain de sexe masculin se dit : négro. C'est simple, sans fioriture, massif et franc comme le bon pain. Guantanamien, donc. Le Guantanamien est réputé dur au travail, forte tête, mais ami fidèle dès lors que l'on a su gagner son amitié. Tout ceci est parfaitement faux, juste une légende de plus à propos de Guantanamo-sur-mer. Le Guantanamien aime toucher les subventions, mais les grosses, et les allocations, plein, il aime quoi se faire entretenir aux frais de l'ennemi. Cruelle réalité que celle-là. Le Guantanamien n'est pas non plus une forte tête, simplement lorsqu'on le contrarie il devient violent. Très. Immature totalement. Quant à l'ami fidèle, le Guantanamien crache sur autrui dès qu'il en a l'occasion, dès qu'autrui disons présente son profil avant de tourner le dos. C'est ainsi. Guantanamo-sur-mer est l'endroit où statistiquement il y a le moins de femmes qui travaillent. C'est ainsi. Records de violences exercées sur femmes et enfants. C'est ainsi. Record d'alcoolisme et de consommation de drogue. C'est ainsi. C'est dire que vivre à Guantanamo-sur-mer est un sacerdoce, un chemin de croix, la dernière porte avant l'enfer.

A suivre...

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