Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bui blog
7 juillet 2011

PANAMA

Mes cheveux meurent par terre conte de fée pour enfants terribles. En plan serré sur le décor qui tremble, les nuits de Sommerville un air de java bleue dans l'atmosphère peureuse des amulettes frileuses. Rime riche torve comme ton oeil noir. Quel talent. Incidemment nous convoquons les feux de bengale aux carrefours déjantés des turgescences urbaines, la nuit rôdant sur les trottoirs acérant le trait brumeux de nos amours. Silence. Il conviendrait d'obéir aux injonctions des terroristes de la pensée droite, les grands prêtres désopilants de la messe confite au passé prestigieux de ce qui se fait, ou pas, ce qui ressort du bel et bon, ou non. Philosophie de mon cul, catégorie ô combien pertinente dans ce blog impertinent que je cache pour échapper, un peu, à l'inquisition. Dorénavant, j'écrirai exactement comme les mots me sortent du corps. Faire sauter les terroristes, l'avion et l'hôtesse de l'air, les passagers, tous. Ne pas céder aux sirènes hygiénistes, un esprit sain dans un corps sain, quelque chose d'Hitler, blond aux yeux bleus, j'emmerde, pour tout dire j'encule. Est-ce-que c'est clair, j'ai parfois l'impression que non, à croire que je parle chinois.

La littérature que j'aimais tant lire ici est devenue semble-t-il lecture imposée de piles, jusquà en vomir ingurgiter les conseils de nous ignorons qui, et à quel titre ils nous sont prodigués, à moins que les contrats publicitaires aient fleuri sur les murs virtuels des blogs dont nous avons gracieusement alimenté les contenus au bénéfice exclusif d'une sous-littérature merdique que j'aurais honte de lire, oui. Par conséquent et dorénavrant, nous allons faire ce que bon nous plaira, comme cela nous plaira, à bon entendeur. Et nous refusons de sucer les pines molles des sous-auteurs qui nous affligent. Et nous encenserons ce qu'il nous plaira d'encenser. Et nous botterons le cul tant et plus aux réacs de tous poils qui nous infligent leur peur féroce alimentée par leurs vieilles sales gueules et leur impuissance chronique. La petite mafia des écrivaillons obscurs qui se la pètent quand, vraiment, personne n'a jamais entendu prononcer leur nom, donc ça va, ça va, un peu d'humilité. Voila une bonne chose de faite.

Il faut être autiste, un peu, pour échapper aux moches qui prétendent nous apprendre les petites compromissions. Ceux qui révèlent leur étiquette. Les camps, les clubs, les réseaux. L'élite française dans toute sa veulerie, les rentiers. Toutes sortes de rentes. 



 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Bui blog
Publicité
Derniers commentaires
Publicité